lundi 25 janvier 2010

Les quatre animaux mis en exergue

Le moustique

Dans le Coran, comme il a été mentionné dans les pages précédentes, Allah interpelle fréquemment l'être humain afin qu'il observe la nature et y découvre des "signes". Toutes les entités de l'Univers, animées aussi bien qu'inanimées, révèlent clairement, à travers de multiples indices, qu'elles ont été "créées", et elles constituent autant d'expressions de la puissance, du savoir et du savoir-faire de leur "Créateur". L'homme se doit d'identifier ces signes en faisant usage de sa propre sagesse, et de se montrer respectueux à l'égard d'Allah.
Certaines créatures, cependant, bénéficient d'une mention spéciale dans le Coran. Le moustique en fait partie, et il est cité dans le verset suivant:
Certes Allah n'a pas honte de citer en parabole un moustique ou quelque chose de plus petit que le moustique. Quant aux croyants, ils savent bien qu'il s'agit de la vérité venant de la part de leur Seigneur; quant aux négateurs, ils disent: "Qu'a voulu dire Allah par une telle parabole?" Par cela, nombreux sont ceux qu'Il égare et nombreux sont ceux qu'Il guide; mais Il n'égare par cela que les désobéissants. (Surat al-Baqarah: 26)
Considéré habituellement comme étant un être vivant insignifiant, le moustique mérite néanmoins le détour car une investigation scientifique révèle à son sujet de nombreux aspects étonnants, qui sont autant de "signes". C'est bien là pourquoi Allah n'a pas honte de citer en parabole un moustique ou quelque chose de plus petit que le moustique.

L'extraordinaire aventure du moustique
La croyance populaire largement répandue concernant les moustiques est qu'ils se nourriraient uniquement de sang. Ceci, cependant, n'est pas exact, car seules les femelles agissent ainsi, et seulement après la copulation. De plus, la raison de ce comportement est qu'ainsi les femelles obtiennent les protéines nécessaires à la croissance de leurs œufs. Autrement, les moustiques mâles et femelles se nourrissent du nectar floral. Donc la moustique femelle ne suce du sang que pour assurer la perpétuation de sa propre espèce.
Le processus de développement de l'œuf constitue l'un des aspects les plus admirables du moustique. Voici en bref l'histoire de la transformation d'un être vivant à partir d'une larve, à travers plusieurs stades:
Les œufs de moustiques sont déposés sur des feuilles humides ou bien dans des mares asséchées par les femelles moustiques au cours de l'été ou de l'automne. Au préalable, les femelles auront soigneusement inspecté les lieux à l'aide de récepteurs sensibles situés sous leur abdomen. Après avoir trouvé un endroit convenable, elles y déposent leurs œufs. A ce stade, les œufs ont une longueur inférieure à 1 mm et sont arrangés en rangs soit par paquets, soit un par un. Certaines espèces réalisent un ensemble semblable à une barquette lorsqu'elles alignent leurs œufs. Certains de ces groupements peuvent contenir jusqu'à 300 œufs.
Les œufs ainsi soigneusement posés ne tardent pas à adopter une couleur sombre, et ils deviennent complètement noirs en deux heures. Cette coloration foncée assure aux larves une protection en empêchant les autres insectes et les oiseaux de les détecter. Mis à part le cas de ces œufs, il faut signaler que la couleur de peau de certaines autres larves change également selon leur environnement, et que cela contribue à leur protection.
Les larves voient leur couleur se modifier par le biais processus chimiques très compliqués. Toutefois, il ne fait aucun doute que ni les œufs, ni les larves ni les moustiques femelles ne sont conscients de ces processus qui interviennent aux différents stades du développement des moustiques. Et il est tout à fait hors de question que ces êtres vivants aient eux-mêmes conçu ce système, tout comme il est impensable que cela soit le fruit d'une coïncidence. Il est évident que les moustiques ont été dotés de ce système étonnant dès leur première apparition sur terre.

La sortie de l'œuf
Lorsque la période d'incubation est achevée, les larves sortent des œufs presque simultanément. Les larves, qui se nourrissent continuellement, grandissent vite. Leurs peaux deviennent rapidement trop étroites, entravant leur croissance. Le moment est alors venu pour elles d'effectuer leur premier changement de peau. Dans cette phase, la peau dure et fragile se morcèle facilement. Avant que la larve du moustique n'ait parachevé son développement, il se produira encore deux autres mues.
La méthode utilisée par les larves pour s'alimenter est plutôt stupéfiante. Les larves produisent de légers tourbillons dans l'eau à l'aide de leurs deux appendices en forme d'éventail et constitués de plumes, et ainsi ils drainent vers leurs bouches les bactéries et autres micro-organismes. La respiration des larves, qui reposent la tête à l'envers sous l'eau, s'opère par le biais d'un tube aérien similaire au tuba utilisé par les plongeurs. Une solution visqueuse sécrétée par les corps des larves empêche l'eau de boucher les orifices par lesquels elles respirent. En bref, ces êtres vivants subsistent grâce à la mise en jeu de nombreux équilibres fragiles qui interagissent. Ainsi, sans tube respiratoire, les larves mourraient; sans sécrétions visqueuses, ce tube respiratoire se remplirait d'eau; et si ces deux systèmes se formaient à des instants différents, les larves ne pourraient survivre et continuer leur développement. Tout ceci prouve bien que le moustique a bien tous ses systèmes intacts et qu'il est l'objet d'une création.
Les larves muent ensuite une nouvelle fois. Le dernier changement de peau diffère sensiblement des autres. A ce stade, les larves parviennent à leur niveau final de développement; cette étape est appelée "stade nymphal". La gangue protectrice qui les entoure est alors devenue trop étroite. Il est alors temps pour les larves de sortir de leur "enveloppe". Et on voit alors surgir une créature si différente qu'on est stupéfié de constater qu'on a bien affaire à deux phases distinctes du développement du même être. Comme il a déjà été dit, ce processus de transformation est bien trop compliqué et délicat pour avoir été conçu par la larve ou bien par la femelle moustique…
Lors de cette phase de transformation, l'animal court le danger d'être étouffé, au cas où ses ouvertures respiratoires, qui s'élèvent au-dessus de l'eau par l'intermédiaire d'un tube, viendraient à être bouchées. Cependant, à partir de ce stade, la respiration ne s'effectuera plus au moyen de ces trous, mais grâce à deux nouveaux tubes émergeant depuis le bas de l'animal. C'est pourquoi ces deux tubes s'élèvent jusqu'à la surface de l'eau avant la mue. Le moustique qui se trouvait dans le cocon nymphal est désormais parvenu à maturité; il est prêt à voler muni de tous ses organes et appendices, tels que ses antennes, ses trompes, ses pieds, sa poitrine, ses ailes, son abdomen et ses larges yeux.
Le cocon nymphal se déchire depuis le haut. Le plus grand risque à ce stade est l'éventualité d'une infiltration d'eau à l'intérieur du cocon. Heureusement, la partie déchirée du cocon est recouverte d'un liquide visqueux spécial qui prévient tout contact entre la tête du moustique et l'eau. Cet instant est crucial, et du fait que même un vent léger amènerait la mort du moustique en le faisant retomber dans l'eau, celui-ci doit s'extraire de l'élément liquide en faisant en sorte que seules ses pattes touchent la surface de l'eau. Il parvient à faire cela.
Comment le premier moustique a-t-il acquis cette "capacité" à se transformer de façon aussi spectaculaire? Une larve a-t-elle pu "décider" de se transformer en un moustique après avoir changé de peau à trois reprises? Absolument pas! Il est tout à fait évident que ce minuscule être vivant, qu'Allah cite en exemple, a spécifiquement été créé ainsi.

Une technique étonnante de succion de sang
La technique employée par le moustique pour aspirer le sang est complexe, nécessitant la coordination très précise de différents organes.
Après que le moustique s'est posé sur sa cible, il repère un endroit propice au moyen des lèvres placées à l'extrémité de trompe (proboscis). Le dard du moustique, semblable à la pointe d'une seringue, est protégé par un fourreau spécial qui est escamoté vers l'arrière lorsque se déroule le processus de succion du sang.
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, le moustique ne perce pas la peau en pressurant celle-ci avec sa trompe. La tâche essentielle incombe ici à la mâchoire supérieure, qui est aussi tranchante qu'un couteau, et à la mandibule (mâchoire inférieure), qui porte des dents incurvées vers l'arrière. Le moustique effectue avec sa mandibule un mouvement de scie d'avant en arrière, et il coupe la peau à l'aide de la mâchoire supérieure. Lorsque le dard atteint le vaisseau sanguin, après s'être infiltré à travers cette coupure de la peau, le "forage" prend fin. Le temps est maintenant venu pour le moustique de sucer le sang.
Cependant, comme nous le savons, la moindre atteinte aux vaisseaux amène chez l'être humain la sécrétion d'une enzyme qui fait coaguler le sang et arrête son écoulement. Cette enzyme pourrait créer un problème pour le moustique, du fait que l'organisme ne peut que réagir pour résorber la brèche ouverte par le moustique, en précipitant la coagulation du sang. Ceci signifierait l'impossibilité pour le moustique de sucer du sang humain.
Mais le problème est surmonté par le moustique. En effet, avant d'entreprendre la succion, l'insecte injecte dans la fissure un liquide spécial sécrété dans son corps. Ce liquide neutralise l'enzyme responsable de la coagulation du sang. Ainsi le moustique peut-il aspirer tout le sang dont il a besoin.
Les démangeaisons et l'enflure qui apparaissent à l'endroit de la piqûre sont justement causés par ce liquide qui empêche la coagulation.
Il s'agit bien là d'un processus extraordinaire, qui soulève les questions suivantes:
1) Comment le moustique sait-il qu'il y a dans le corps humain une enzyme de coagulation?
2) Afin de sécréter en lui-même une substance pouvant neutraliser cette enzyme, le moustique a besoin de connaître la structure chimique de cette dernière. Comment cela serait-il possible?
3) Et même s'il lui était possible d'accéder à une telle connaissance (!), comment pourrait-il produire dans son propre corps la sécrétion correspondante et ensuite opérer le pontage nécessaire pour la transférer dans sa trompe?
La réponse à toutes ces questions est évidente: il est bien sûr impossible au moustique d'accomplir ne serait-ce qu'une seule de ces actions. En effet, il ne possède ni la sagesse requise, ni la connaissance de la chimie, ni le matériel de laboratoire nécessaire à la production de cette sécrétion. L'objet de notre présente discussion est un simple moustique de quelques millimètres de long, ne possédant ni conscience ni sagesse, toute justification est donc superflue!
lI est tout à fait clair qu'Allah, "Seigneur des cieux et de la terre, et de tout ce qui se trouve entre eux", a créé tout à la fois le moustique et l'homme, et a accordé des caractéristiques si merveilleuses au moustique.
Il est bien connu que le miel est un élément nutritif très bénéfique pour le corps humain, alors que bien peu de gens sont conscients des extraordinaires qualités de celles qui le produisent, à savoir les abeilles.


L'ABEILLE

Comme nous le savons, ces dernières se nourrissent du nectar, qu'on ne trouve pas en hiver. C'est pour cette raison qu'elles combinent le nectar collecté l'été avec des sécrétions spéciales issues de leur propre corps, pour produire une nouvelle substance nutritive, le miel, qu'elles emmagasineront en vue des mois d'hiver à venir.
Il est important de noter que la quantité de miel produite dépasse de beaucoup leurs propres besoins. La première question qui vient par conséquent à l'esprit est: pourquoi les abeilles n'abandonnent-elles pas ces "excédents" qui semblent correspondants à un gaspillage de temps et d'énergie pour elles? La réponse à cette question est cachée dans "l'inspiration faite aux abeilles", dont il a été question dans le verset évoqué plus haut.
Les abeilles ne produisent pas seulement du miel pour elles-mêmes, mais aussi pour les êtres humains. A l'instar de nombreuses autres créatures, les abeilles ont été dédiées au service de l'être humain, tout comme les poules, qui pondent des œufs dont elles n'ont pas besoin, ou encore les vaches, qui donnent davantage de lait que ce dont sa progéniture a besoin.

L'excellente organisation de la ruche
La vie des abeilles dans la ruche et leur processus de production de miel sont fascinants. Sans pouvoir entrer dans trop de détails, découvrons néanmoins les grandes lignes de la "vie sociale" des abeilles. Les abeilles ont à accomplir de nombreuses "tâches", et elles s'en acquittent avec brio, selon une admirable organisation.
La régulation de l'humidité et la ventilation de la ruche: L'humidité de la ruche, qui confère au miel sa qualité hautement protectrice, doit être conservée à l'intérieur de certaines limites. Si ces limites ne sont pas respectées, alors les qualités nutritives du miel vont péricliter. De façon similaire, une régulation de la température de la ruche est nécessaire: il faut qu'elle soit maintenue à 35°C pendant 10 mois de l'année. Pour que ces deux contraintes soient satisfaites, un groupe particulier d'abeilles prend en charge la "ventilation" de la ruche.
Par un jour de forte chaleur, il est facile d'apercevoir les abeilles en train de rafraîchir la ruche: l'entrée de celle-ci se remplit d'abeilles qui se fixent sur la structure en bois et qui ventilent l'espace environnant grâce à leurs ailes. Dans une ruche standard, l'air qui entre par un côté est poussé vers l'extérieur de l'autre côté; en effet, des abeilles travaillent à l'intérieur de la ruche pour propulser l'air frais dans tous les recoins de celle-ci.
Cette ventilation est également très efficace pour assurer la protection de la ruche contre la fumée et la pollution de l'air.
Un système immunitaire: Les efforts entrepris par les abeilles afin de préserver la qualité du miel ne sont pas limités à la régulation de l'humidité et de la chaleur. En effet, un véritable système préventif existe dans la ruche afin d'ôter toute substance susceptible d'engendrer une production de bactéries. Et pour mieux faire, il y a une vigilance destinée à empêcher toute substance étrangère de pénétrer dans la ruche. Cette fonction est assurée par deux gardiens laissés en faction à l'entrée de celle-ci. Et si malgré tout, une entité étrangère de petite taille (tel un insecte par exemple) parvient à entrer, alors ce sont toutes les abeilles qui vont se mobiliser pour l'éradiquer.
Si un objet étranger plus important vient à pénétrer dans la ruche, alors un autre mécanisme de protection est activé: les abeilles "embaument" l'intrus à l'aide d'une substance appelée "propolis (résine des abeilles)", qui est élaborée à partir des résines collectées par les abeilles sur les écorces et les bourgeons d'arbres tels que le pin, le peuplier et l'acacia, auxquelles elles ajoutent leurs propres sécrétions. La propolis est également utilisée pour combler les fissures pouvant survenir dans l'enceinte de la ruche; après avoir été appliquée sur les trous, cette résine sèche en réagissant avec l'air, formant ainsi une surface dure. De cette manière, toutes sortes de menaces extérieures peuvent être prévenues. Les abeilles utilisent la propolis dans la plupart de leurs travaux.
A ce point de l'exposé, de nombreuses questions viennent à l'esprit. La propolis possède la caractéristique qui ne permet à aucune bactérie de se développer en son sein, ce qui rend cette substance idéale pour l'embaumement. Mais comment les abeilles connaissent-elles ces vertus? Et comment les abeilles peuvent-elles produire une substance que l'homme ne peut produire qu'en laboratoire, en possédant de plus une certaine technologie et une bonne connaissance de la chimie? Comment savent-elles qu'un insecte mort produit des bactéries et que l'embaumement neutralise les bactéries?
Il est évident que l'abeille n'a ni connaissance sur le sujet, ni de laboratoire dans son corps. L'abeille n'est qu'un insecte mesurant 1 ou 2 cm, et elle n'accomplit que ce que son Seigneur lui a inspiré.

Un stockage maximal avec un minimum de matériaux
Les abeilles construisent des ruches dans lesquelles jusqu'à 80.000 d'entre elles peuvent vivre et travailler ensemble en fabriquant de petites cellules de cire appelées alvéoles.
La ruche est composée de rayons de cire alvéolés, comportant des centaines de ces cellules sur chaque face. Toutes les alvéoles ont exactement la même taille. Ce travail d'ingénierie miraculeux est réalisé grâce au travail coordonné de milliers d'abeilles. Ces cellules servent à emmagasiner le miel produit et aussi à y placer les jeunes abeilles.
Les abeilles utilisent depuis des millions d'années la structure hexagonale pour la construction de ces rayons alvéolés (une abeille fossilisée datant d'une centaine de millions d'années a été retrouvée). Il est étonnant qu'elles aient choisi la structure hexagonale plutôt qu'une structure pentagonale ou octogonale. Les mathématiciens font la remarque suivante: "La structure hexagonale est la forme géométrique permettant la plus grande répétition de structures semblables dans une surface donnée." Si les alvéoles étaient construites selon une forme différente, alors il y aurait eu des espaces inutilisés; alors moins de miel aurait été stocké, et le bénéfice produit eût été moindre.
Par ailleurs, à volume égal, des cellules triangulaire, quadrangulaire et hexagonale permettraient le même stockage de miel, mais la forme hexagonale permet d'avoir la plus petite circonférence, minimisant ainsi la quantité de cire nécessaire à leur construction.
En conclusion, les cellules hexagonales requièrent un minimum de cire permettant leur élaboration tout en stockant la plus grande quantité possible de miel. Les abeilles n'ont certainement pas calculé elles-mêmes tout ceci, ces connaissances n'ayant été acquises par l'homme qu'après de nombreux calculs géométriques complexes. Ces petites créatures utilisent la forme hexagonale de façon innée, simplement parce que leur Seigneur leur a "inspiré" et enseigné d'agir ainsi.
Le tracé hexagonal des alvéoles est pratique à plusieurs égards. Les cellules s'imbriquent parfaitement les unes dans les autres, partageant des murs mitoyens. Ceci permet également un stockage de miel optimal avec une dépense de cire minimale. Et bien que les parois des alvéoles soient assez minces, elles sont très résistantes et suffisamment solides pour supporter plusieurs fois leur propre poids.
Lorsqu'elles construisent les faces arrière des cellules, les abeilles appliquent les mêmes principes d'économie que pour construire les parois latérales de ces cellules.
Les rayons sont construits comme des tranches comportant chacune deux couches étalées dos à dos. Dans ce cas survient le problème du point de jonction de deux alvéoles. En combinant trois quadrilatères équilatéraux pour réaliser la surface de fond des cellules, ce problème se trouve résolu. Lorsque trois cellules sont construites sur un côté du rayon, le fond d'une cellule de l'autre face est automatiquement construit.
Comme la paroi arrière est composée de plaques de cire en forme de quadrilatères équilatéraux, on constate un élargissement vers le fond des cellules élaborées de cette manière. Ce qui signifie une augmentation du volume de la cellule et, par conséquent, une plus grande quantité de miel stockée.

Autres caractéristiques des alvéoles des ruches
Il faut également signaler un autre point particulier de la construction des rayons des ruches: il s'agit de l'inclinaison des alvéoles; celles-ci se trouvent surélevées sur chaque bord de 13° environ, ce qui les empêche d'être parallèles au sol. Ainsi, le miel ne coulera pas au dehors de la cellule.
Tout en travaillant, les abeilles ouvrières forment des cercles et se rassemblent dans des essaims. En agissant ainsi, elles maintiennent la température nécessaire à la production de cire. De petits sacs situés dans leurs abdomens produisent un liquide transparent qui s'écoule à l'extérieur et permet de durcir les fines couches de cire. Les abeilles collectent la cire à l'aide de crochets fixés sur leurs pattes. Elles placent cette cire dans leurs bouches, et la mâchent et la transforment jusqu'à ce qu'elle devienne suffisamment molle et puisse donc être appliquée aux parois des alvéoles. Beaucoup d'abeilles œuvrent ensemble afin de maintenir la température sur leur lieu de travail, pour que la cire demeure tendre et malléable.
Notons un autre point intéressant: la construction d'un rayon part du côté supérieur de la ruche, et deux ou trois rangées séparées sont élaborées ensuite simultanément, en direction du bas. Et ce tandis que le rayon se développe dans deux directions opposées, à partir du fond des alvéoles où ses deux faces ont une surface commune. Ce processus se réalise avec une harmonie et un ordre étonnants, si bien qu'il n'est jamais possible de comprendre qu'un rayon se compose en fait de trois parties distinctes. Les tranches du rayon, qui ont été élaborées conjointement depuis des directions différentes, sont si parfaitement disposées que, en dépit des centaines d'angles différents présents dans sa structure, l'ensemble ressemble à une pièce uniforme.
Pour réaliser une telle construction, les abeilles ont a priori besoin de calculer par avance les distances comprises entre les points de départ et de connexion, et ensuite d'en déduire les dimensions des alvéoles. Comment un tel calcul si délicat peut-il être accompli par des milliers d'abeilles? Ceci a toujours impressionné les scientifiques.
Il est clairement déraisonnable de supposer que les abeilles ont résolu ce problème, que l'homme lui-même parvient difficilement à gérer. Il y a nécessairement une organisation sous-jacente à tout cela, extrêmement minutieuse, que les abeilles n'ont pas pu concevoir d'elles-mêmes.
Alors comment ont-elles pu parvenir à un tel résultat? Un évolutionniste expliquerait que cet événement a été engendré par "l'instinct". Cependant, quel est l'instinct qui peut s'adresser à des milliers d'abeilles simultanément et leur faire accomplir une tâche collective?
Par ailleurs, les "instincts" de toutes les abeilles auraient besoin d'être coordonnés par un "instinct" supérieur, unique de surcroît, conditions "sine qua non" pour qu'elles puissent travailler selon un même objectif. Les abeilles, qui commencent la construction des rayons de la ruche depuis plusieurs endroits et qui, ensuite, combinent leurs tâches séparées sans laisser de trous et en ayant toutes utilisé la même structure hexagonale parfaite, doivent certainement avoir reçu des messages "instinctifs" de la même source en question!…
Le terme "instinct" utilisé ci-dessus n'est qu'un "nom inventé", comme il est mentionné dans le Coran, dans le verset 40 de la sourate Yusuf. Il est tout à fait stérile de faire usage de tels "noms inventés" afin de dissimuler des vérités patentes. Les abeilles sont guidées par une source unique et par conséquent elles parviennent à accomplir des tâches impossibles à mener à bien sinon. Ce n'est pas l'instinct, un terme dénué de définition, qui guide les abeilles mais "l'inspiration" mentionnée dans la sourate an-Nahl. Ce que réalisent ces frêles animaux est simplement le programme qu'Allah a spécifiquement conçu pour elles.

Comment elles s'orientent
Les abeilles doivent fréquemment parcourir de longues distances et scruter de vastes zones afin de trouver de la nourriture. Elles collectent le pollen des fleurs et les éléments constitutifs du miel dans un rayon de 800 mètres autour de la ruche. Une abeille qui découvre des fleurs retourne à sa ruche et fait part de sa découverte aux autres, mais comment va-t-elle leur décrire l'emplacement des fleurs?
Elle va le faire en dansant!… L'abeille retournant à la ruche entame une danse. Cette danse est un moyen d'expression, utilisée pour faire passer un message aux autres abeilles; répétée de multiples fois, elle permet de fournir toutes les informations nécessaires à propos de l'inclinaison, de la direction, de la distance d'éloignement, ainsi que tous autres détails permettant aux abeilles d'atteindre la source de nourriture.
La danse en question est en fait une figure "8" constamment répétée (voir figure ci-dessus). L'abeille représente la partie médiane de la figure "8" en faisant frétiller sa queue et en accomplissant des zigzags. L'angle compris entre la direction des zigzags et la ligne reliant la ruche à la projection du Soleil sur le sol donne la direction exacte de la source de nourriture (voir les deux figures).
Cependant, la seule connaissance de la direction de la nourriture n'est pas suffisante. Les abeilles ouvrières ont également besoin de savoir quelle distance il leur faudra parcourir pour collecter les ingrédients du miel, information qui est fournie par l'abeille "éclaireuse" au moyen de certains mouvements du corps. Pour cela, elle remue la partie inférieure de son corps et crée des courants d'air. Par exemple, afin de "décrire" une distance longue de 250 mètres, elle effectue cinq mouvements du corps en une demi-minute. En conclusion, l'emplacement exact de la source de nourriture sera connu en détail, en direction et en distance.
Un nouveau problème attend l'abeille lorsque le vol de reconnaissance dure longtemps; en effet, le Soleil "se déplace" d'un degré toutes les 4 minutes. Donc l'abeille fait théoriquement une erreur d'un degré pour chaque ensemble de 4 minutes écoulées dans son voyage de recherche.
Etonnamment, ceci ne pose pas problème à l'abeille! L'œil de l'abeille est formé de centaines de petites lentilles hexagonales, et chacune d'elles observe une zone très étroite à la manière d'un télescope. Une abeille regardant vers le Soleil à un certain moment de la journée est toujours capable de s'orienter en vol. L'hypothèse généralement avancée pour expliquer ce fait est que l'abeille rectifie son vol en tenant compte de la différence de lumière émise par le Soleil selon le moment de la journée. Par voie de conséquence, l'abeille détermine la direction de la "cible" sans erreur, en effectuant les corrections nécessaires aux informations fournies au reste de la ruche au fur et à mesure que le Soleil avance dans sa course.

La méthode de marquage des fleurs
Quand une fleur a déjà été visitée, les abeilles nouvellement venues comprennent qu'une autre abeille a déjà consommé le nectar de cette fleur, et elles s'éloignent sans tarder. De cette façon, elles économisent du temps et de l'énergie. Mais comment les arrivants savent-ils que le nectar a été consommé, sans avoir à examiner la fleur?
Ceci est rendu possible par le fait que les abeilles ayant précédemment visité la fleur l'ont "marquée" en y déposant une goutte dégageant une odeur spéciale. Chaque fois qu'une nouvelle abeille se présentera près de cette fleur, elle percevra cette senteur et comprendra donc qu'il lui faut passer son chemin et se diriger vers une autre fleur.

Le miracle du miel
Savez-vous à quel point le miel est une source de nourriture importante, qu'Allah offre à l'homme par le biais d'un si frêle insecte?
Le miel se compose de sucres tels que le glucose et le fructose, et de minéraux tels que le magnésium, le potassium, le calcium, le sodium, le soufre, le fer et le phosphate. Il contient les vitamines B1, B2, C, B6, B5 et B3, et cette composition varie selon les qualités du nectar et du pollen. En plus des éléments précités, le cuivre, l'iode et le zinc sont également présents, en faibles quantités. Plusieurs catégories d'hormones entrent aussi dans la composition du miel.
Comme Allah dit dans le Coran, le miel est "guérison pour les gens". Ce fait scientifique s'est trouvé confirmé lors de la Conférence Mondiale sur l'Apiculture, qui s'est tenue en Chine du 20 au 26 septembre 1993. Lors de ce congrès, des traitements comportant des dérivés du miel ont fait l'objet de discussions. Des scientifiques américains en particulier ont affirmé que le miel, la gelée royale, le pollen et la propolis (résine de miel) permettent d'obtenir de nombreuses guérisons. Un médecin roumain a déclaré avoir utilisé du miel pour soigner des patients souffrant de la cataracte, et presque tous (2002 sur 2094) ont complètement guéri. Des médecins polonais ont également informé leurs confrères que la résine d'abeille contribue à guérir de nombreuses maladies telles que les hémorroïdes, les problèmes de peau, les troubles gynécologiques et bien d'autres dérèglements encore.
Aujourd'hui, l'apiculture et les produits des abeilles ont permis d'ouvrir une nouvelle branche de recherche dans les pays scientifiquement avancés.
D'autres bienfaits du miel peuvent être énumérés comme suit:
Il est facilement digéré: Son assimilation est facilitée par le fait que les molécules de sucre présentes dans le miel peuvent aisément se transformer en d'autres sucres (par exemple le fructose en glucose). Les estomacs les plus sensibles le tolèrent ainsi très bien, bien que son contenu soit fortement acide. Il contribue à un meilleur fonctionnement des reins et des intestins.
Il apporte peu de calories au corps: Une autre qualité du miel est que, comparativement à la même quantité de sucre habituel, il procure au corps 40 % de calories en moins. Bien qu'il apporte beaucoup d'énergie au corps, il n'augmente pas le poids de la personne.
Il se diffuse rapidement dans le sang: Accompagné d'eau douce, le miel se diffuse dans le sang en 7 minutes. Ses molécules de sucre libres contribuent à un meilleur fonctionnement du cerveau, car le cerveau est l'organe le plus avide de sucre.
Il contribue à la production de sang: Le miel fournit une part importante de l'énergie dont a besoin le corps pour assurer la formation du sang. De plus, il permet d'éliminer les impuretés du sang. Egalement, il a des effets positifs pour réguler et faciliter la circulation du sang. Il agit aussi comme protection contre les problèmes veineux et l'artériosclérose.
Il élimine les bactéries: L'effet bactéricide du miel est appelé "effet inhibiteur". Les expériences conduites sur le miel montrent que ses propriétés bactéricides sont multipliées par 2 lorsqu'il est dilué dans l'eau. Il est très intéressant de noter que les abeilles nouvellement nées dans la colonie sont nourries avec du miel dilué par leurs "nourrices", comme si ces dernières connaissaient les caractéristiques du miel.
La gelée royale: La gelée royale est une substance produite par les abeilles ouvrières à l'intérieur de la ruche. Cette substance très nutritive contient du sucre, des protéines, des graisses et de nombreuses vitamines. Elle est utilisée pour traiter des problèmes engendrés par la déficience des tissus ou la fragilité du corps.
Il est évident que le miel, dont la production excède les seuls besoins des abeilles, est très bénéfique pour l'homme. Et il est évident que les abeilles ne peuvent pas accomplir une tâche aussi incroyable "de leur propre initiative".


LE CHAMEAU

Ll ne fait pas de doute que toutes les créatures, avec les caractéristiques qu'elles possèdent, reflètent la puissance et le savoir infinis de leur Créateur. Allah exprime ce fait dans de nombreux versets coraniques, dans lesquels Il souligne que tout ce qu'Il a créé est en fait un signe qui constitue un symbole et un avertissement.
Dans le verset 17 de la sourate al-Ghashiyah, Allah fait référence à un animal, que nous allons examiner et à propos duquel nous allons réfléchir: le chameau.
Dans cette section, nous allons étudier cet être vivant sur lequel Allah a attiré notre attention dans l'expression coranique suivante:
Ne considèrent-ils donc pas les chameaux, comment ils ont été créés?…
Ce qui confère au chameau un caractère si particulier est la structure de son corps, qui n'est pas affecté même dans les conditions les plus sévères. Le corps du chameau est tel qu'il lui permet de survivre pendant plusieurs jours sans vivres ni eau, et qu'il peut effectuer un long trajet avec une charge de plusieurs centaines de kilogrammes sur son dos.
Les caractéristiques du chameau, que vous allez découvrir en détail dans les pages qui suivent, prouvent que cet animal a été tout particulièrement créé pour évoluer dans des conditions climatiques très sèches, et qu'il a été dédié au service de l'humanité. Ceci constitue un signe évident de création pour des gens doués d'intelligence.

Dans l'alternance de la nuit et du jour, et aussi dans tout ce qu'Allah a créé dans les cieux et la terre, il y a des signes, certes, pour des gens qui craignent Allah. (Surat Yunus: 6)

Extraordinaire résistance à la faim et à la soif
Le chameau peut survivre sans eau ni nourriture pendant huit jours à une température de 50°C. Dans cette période, il perdra 22 % de son poids total. Alors qu'un homme sera mourant s'il perd une quantité d'eau équivalente à 12 % de son propre poids, un chameau amaigri peut survivre tout en ayant perdu une quantité d'eau équivalente à 40 % du poids de son corps. L'une des raisons de sa résistance à la soif est un mécanisme qui permet à l'animal d'augmenter sa température interne jusqu'à 41°C, minimisant ainsi les pertes en eau dans les conditions les plus extrêmes. Il peut également réduire la température de son corps jusqu'à 30°C dans les nuits froides du désert.

Une grande capacité pour stocker l'eau
Les chameaux peuvent consommer jusqu'à 130 litres d'eau, ce qui correspond environ à un tiers du poids de leur corps, en seulement 10 minutes. Par ailleurs, les chameaux possèdent dans leur nez une structure muqueuse qui est 100 fois plus large que celle des humains; munis de ces larges mucosités nasales incurvées, les chameaux peuvent retenir 66 % de l'humidité de l'air.

Une utilisation optimale de nourriture et de l'eau
La plupart des animaux meurent par empoisonnement lorsque l'urée accumulée dans les reins se diffuse dans le sang. Cependant, les chameaux utilisent au maximum l'eau et la nourriture qu'ils consomment en faisant passer cette urée de nombreuses fois à travers le foie. A la fois le sang et les structures cellulaires du chameau sont adaptées afin de permettre à cet animal de survivre pendant de longues périodes sans eau dans les milieux désertiques.
Les parois cellulaires de l'animal préviennent toute perte d'eau excédentaire. De plus, la composition du sang est telle qu'il n'y a pas de ralentissement de la circulation sanguine même si la quantité d'eau dans le corps du chameau est réduite au minimum. Par ailleurs, l'enzyme appelée albumine, qui renforce la résistance à la soif, est présente dans le sang du chameau en plus grande quantité que dans le sang des autres êtres vivants.
Les bosses du chameau constituent un autre élément essentiel de sa bonne tenue dans les environnements extrêmes. Un cinquième du poids du chameau s'y trouve rassemblé, sous forme de graisse. Le stockage de la graisse dans une seule région du corps entrave la déperdition d'eau dans tout le corps, car celle-ci est précisément due à la graisse. Ainsi le chameau minimise l'utilisation de l'eau contenue dans son organisme.
Bien qu'un chameau consomme habituellement 30 à 50 kilogrammes de nourriture par jour, il lui est possible de survivre pendant un mois en se contentant de 2 kilogrammes d'herbe par jour. Les chameaux possèdent de fortes lèvres, semblables à de la gomme, qui leur permettent de manger des épines suffisamment pointues pour pouvoir percer du cuir épais. De plus, ils possèdent un estomac à quatre compartiments ainsi qu'un solide système digestif, leur permettant d'assimiler tout ce qu'ils peuvent ingurgiter. Ils peuvent même avaler des matériaux tels que du caoutchouc, qu'on ne peut quand même pas considérer comme étant une nourriture normale! Une telle faculté d'adaptation est vraiment très précieuse dans les environnements très hostiles.

Une protection contre les tornades et les tempêtes
Les yeux du chameau possèdent deux couches de cils entrelacés, protégeant efficacement les yeux de l'animal contre les fortes tempêtes de sable. De plus, le chameau peut fermer ses naseaux, afin de ne pas permettre au sable de pénétrer.

Une protection contre les brûlures et le froid excessif
Le pelage épais et impénétrable du chameau évite à la peau du chameau d'être affectée par les brûlures du soleil du désert. Il protège également l'animal contre les atteintes des grands froids. Ainsi les chameaux du Sahara supportent-ils des températures supérieures à 50°C, tandis que les chameaux des hautes vallées froides de Bactriane (au nord de l'Afghanistan) peuvent survivre lorsque la température descend au-dessous de –50°C, à une altitude voisine de 4.000 mètres.

Une protection contre le sable brûlant
Les pieds du chameau, larges en comparaison de ses pattes, sont spécialement "conçus et élargis afin d'aider l'animal à avancer dans le sable sans risque d'enlisement. Ces pieds possèdent une forme élargie à la base et boursouflée. De plus, une peau épaisse sous la voûte plantaire constitue une protection contre le sable brûlant du désert.
Réfléchissons à la lumière de ces quelques informations: le chameau a-t-il pris lui-même l'initiative d'adapter son corps aux conditions du désert? A-t-il pris la décision de se doter dans ses naseaux de muqueuses appropriées, ou d'une bosse sur son dos? A-t-il réfléchi pour optimiser la structure de ses naseaux et la protection de ses yeux afin de se préserver des effets dévastateurs des tempêtes de sable? A-t-il conçu sa propre composition sanguine et sa structure cellulaire pour conserver au mieux l'eau contenue dans son corps? A-t-il choisi le type de son pelage? A-t-il de lui-même décidé de se convertir en un "vaisseau du désert"?
Tout comme n'importe quel autre être vivant, le chameau n'a certainement rien décidé de lui-même ni accompli de transformation de son propre corps, afin de se rendre bénéfique pour l'humanité. Le verset coranique déclarant: "Ne considèrent-ils donc pas les chameaux, comment ils ont été créés?…" attire notre attention sur la création de cet excellent animal, conçu de la meilleure des manières. Comme toutes les autres créatures, le chameau possède des qualités spécifiques et constitue l'un des innombrables signes de l'excellence du Créateur dans Son Acte Créateur.
Créé en étant doté de caractéristiques physiques supérieures, le chameau a été placé au service de l'humanité. Quant aux êtres humains, il leur est ordonné d'observer les miracles de la création à travers tout l'Univers, et d'adorer le Créateur de tous les êtres vivants: Allah.

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